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La photogrammétrie et INFOGEO


Produire une orthophoto, c'est-à-dire un assemblage de plusieurs dizaines, voire centaines d'images comme celle-ci (80 millions de pixel, 80 Mo), avec une précision de positionnement de l'ordre de 5 cm, avec une résolution spatiale équivalente, nécessite une méthodologie rigoureuse, maintenant bien établie au sein des équipes INFOGEO : c'est ce que l'on appelle la photogrammétrie.


Tout d'abord, après réception de la zone de relevé (entre quelques kilomètres carrès, allant jusqu'à 100 km2), il s'agit de réaliser le plan de vol sur le logiciel de planification iX-Plan, en fonction de la topographie du terrain et des contraintes de l'espace aérien.


Plusieurs scénarios d'acquisition sont simulés pour chaque zone d'acquisition, le but étant d'optimiser la trajectoire de l'avion et de délivrer les paramètres demandés par le client, en premier lieu la résolution spatiale (ou GSD), lui permettant de voir des détails de l'ordre de 5 cm (voire moins si demandé), à une hauteur de vol comprise entre 500 et 1000 m au-dessus du sol.


Mais l'espace au-dessus de nos têtes n'est pas toujours synonyme de liberté, et il faut prendre en compte les différentes contraintes de la réglementation aérienne, comme les hauteurs de vol spécifiques ou les zones réservées par exemple.

Ici, la superposition du plan de vol à la carte aérienne montre que nos lignes de vol "mordent" sur le rond blanc (une petite localité) et qu'il est donc nécessaire de réorienter ces lignes de vol afin de pouvoir effectuer le vol en accord avec la réglementation aérienne.

Une fois la planification effectuée, la partie la plus intéressante (pour le pilote) commence, à savoir le vol d'acquisition (entre une et deux heures de vol en règle générale).


Ici, c'est un savant dosage entre le bon suivi des lignes de vol sur le système de gestion de vol (FMS Flight Management System, logiciel iX-Flight), la gestion de l'aérologie (vent de travers, thermiques ascendants ou descendants) et le suivi de la réglementation aérienne, le tout bien entendu en veillant aux trajectoires des autres usagers (avions de chasse, hélicoptères du SAMU, ULM en vadrouille ou drones...).


En amont de cette phase, l'équipe topo s'est chargé de relever les coordonnées GPS de plusieurs points de contrôle au sol (GCP Ground Control Point) et de les marquer (le plus souvent par des croix blanches sur les routes, avec des bombes de peinture blanche biodégradables), le but étant d'asurer une précision finale de positionnement inférieure à 5 cm.

Et miracle, ces fameux GCP (ou croix blanche) sont bien visibles à 1000 mètres de hauteur !!

Une fois les images acquises, et vérifiées avant de tout remballer (on ne sait jamais...), vient la phase de traitement (entre un et trois jours, en fonction du volume d'images et de la précision voulue), sur le logiciel de traitement photogrammétrique Metashape, afin d'arriver à l'orthophotographie voulue !!


Celle-çi est bien entendu lisible sur les systèmes d'information géographique (SIG) de nos clients qui peuvent ainsi prendre des mesures (largeur de route, de chemin, courbe de virage, superficie de telle ou telle zone...) pour l'exploiter pour leurs propres projets.

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